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Une étude appuie la résection de la tumeur primitive dans le cadre du carcinome neuroendocrine gastrique de stade IV

Rédigé le Mercredi 17 Août 2022 à 21:38 |



Une étude appuie la résection de la tumeur primitive dans le cadre du carcinome neuroendocrine gastrique de stade IV

Les résultats d’une nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Oncology suggèrent qu’une résection de la tumeur primitive (RTP) doit être proposée aux patients atteints d’un carcinome neuroendocrine gastrique (CNEG) avec métastases à distance, car elle permet d’améliorer la survie, comparativement à l’absence d’intervention chirurgicale.

Cette étude rétrospective a analysé les données de patients atteints d’un CNEG de stade IV diagnostiqué entre 2000 et 2018. Les patients ont été répartis dans les groupes RTP et sans RTP.

Au total, 126 patients éligibles ont été identifiés. La durée de suivi médiane était de 79 mois. L’âge moyen au moment du diagnostic était de 62,9 ans. Environ 44 patients ont fait l’objet d’une RTP (34,9 %) ; 82 patients n’ont pas fait l’objet d’une intervention chirurgicale (65,1 %).

La localisation la plus fréquente de la tumeur primaire était le tiers supérieur de l’estomac (43,7 %). Les tumeurs situées dans l’estomac distal étaient plus susceptibles d’être réséquées, probablement parce que les interventions chirurgicales sont considérées comme plus faciles à réaliser et avec moins de complications dans cette zone.

Près de 52 patients (41,3 %) présentaient plus de 1 métastase à distance. Le site le plus fréquent des métastases à distance était l’ovaire/le péritoine (64,3 %), puis le foie (35,7 %) et les ganglions lymphatiques distants (31,0 %).

Au cours de la période de suivi, 100 décès (79,4 %) ont été comptabilisés. La survie globale (SG) était généralement défavorable chez ces patients (11 mois). Le taux de SG à 1 an et à 3 ans était de 40,7 % et 17,5 %, respectivement, mais la RTP était associée à une amélioration de la SG, comparativement à l’absence de RTP (12 mois contre 6 mois ; P = 0,010).

Le taux de SG à 1 an et à 3 ans était de 43,8 % et 34,5 %, respectivement, pour les patients ayant fait l’objet d’une RTP, contre 27,9 % et 6,5 % pour les patients n’ayant pas fait l’objet d’une intervention chirurgicale.

La survie spécifique au cancer (SSC) médiane était de 12 mois chez les patients ayant fait l’objet d’une RTP, contre 6 mois pour les autres. Le taux de SSC était de 45,1 % et 27,9 % à 1 an et de 37,0 % et 6,5 % à 3 ans chez les patients ayant fait l’objet d’une RTP et ceux sans RTP, respectivement.

Lors de l’analyse de régression, la RTP s’est avérée être un facteur indépendant d’amélioration de la SG (rapport de risque corrigé [RRc] : 0,305 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,196–0,475) et de la SSC (RRc : 0,278 ; IC à 95 % : 0,171–0,452) après la survenue d’une maladie métastatique à distance au sein de cette population de patients.

D’après les auteurs, ces résultats démontrent que le traitement chirurgical de la tumeur primitive avec ou sans résection supplémentaire des métastases à distance était dans les deux cas associé à un pronostic plus favorable, et que la RTP pourrait améliorer le pronostic des patients atteints d’un CNEG de stade IV, indépendamment de la présence d’une oligométastase à distance ou de métastases multiviscérales.









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