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Santé des femmes : le test de dépistage anorectal est sous-utilisé en cas de suspicion de chlamydia

Rédigé le Vendredi 15 Juillet 2022 à 20:36 |



  • L’absence de test anorectal lors d’un précédent rendez-vous est un facteur de risque indépendant de survenue ultérieure d’infections génitales à chlamydia chez les femmes.
  • Des recherches supplémentaires sont nécessaires.

Pourquoi est-ce important ?

  • Lorsqu’une chlamydia est suspectée, il convient de ne pas négliger la réalisation d’un test complémentaire de dépistage d’une infection extragénitale (c.-à-d., anorectale) chez les patientes, en particulier celles qui ont des partenaires affectés par l’infection.
 

Principaux résultats

  • Plus de 320 350 consultations.
  • 40 217 femmes.
  • Délai médian entre la première (T1) et la seconde (T2) consultation : 196 jours (intervalle interquartile : 126–272).
  • À T2, 15,4 % des femmes avaient une infection génitale à chlamydia.
    • Dans ce groupe, seules 12,6 % des femmes avaient fait l’objet d’un test de dépistage génital/anorectal à T1.
  • Dans des analyses corrigées, le fait de ne pas avoir fait l’objet d’un test de dépistage anorectal à T1 a été associé à la détection d’une infection à chlamydia à T2 :
    • rapport de cotes corrigé (RCc) : 1,24 (IC à 95 % : 1,15–1,33).
  • Dans le cadre d’analyses stratifiées, les facteurs les plus fortement associés à la détection d’une infection à chlamydia à T2 à la suite de la réalisation d’un test de dépistage uniquement génital à T1 étaient (RCc ; IC à 95 %) :
    • un âge supérieur ou égal à 25 ans : 1,45 (1,23–1,71) ;
    • le signalement d’une infection par le partenaire : 1,38 (1,21–1,58).
  • Après une stratification par diagnostic de chlamydia à T1, l’association entre l’emplacement anatomique du test de dépistage à T1 et la présence d’une infection génitale (RCc ; IC à 95 %) était similaire entre les femmes ayant été testées positives et celles ayant été testées négatives :
    • Femmes ayant été testées négatives : 1,23 (1,12–1,34).
    • Femmes ayant été testées positives : 1,30 (1,14–1,48).
 

Méthodologie

  • Une étude de surveillance populationnelle longitudinale et rétrospective a été menée aux Pays-Bas entre juin 2014 et décembre 2019.
  • Financement : aucun financement n’a été communiqué.

Limites

  • Le nombre de cas a été sous-estimé.
  • Suivi inconsistant.
  • Tests non enregistrés, traitements non comptabilisés.








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