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Les patients atteints d’un trouble bipolaire et leurs frères et sœurs présentent un risque plus élevé de tumeur maligne

Rédigé le Jeudi 27 Janvier 2022 à 10:03 |



À retenir
  • Les personnes atteintes d’un trouble bipolaire et leurs frères et sœurs non affectés présentent un risque accru de cancer, en particulier de cancer du sein.
Pourquoi est-ce important ?
  • Bien que des études antérieures aient montré qu’il existe une association entre le trouble bipolaire et la tumeur maligne, on ne savait pas véritablement si le risque de cancer s’étendait aux membres de la famille sans trouble bipolaire.
Méthodologie
  • Une étude de cohorte populationnelle taïwanaise a inclus 25 356 personnes atteintes d’un trouble bipolaire (diagnostiqué entre 1996 et 2010) et le même nombre de frères et sœurs non affectés, ainsi que 101 422 participants témoins appariés sans maladie mentale sévère.
  • Les patients ayant développé un cancer au cours la période allant de l’inclusion jusqu’à la fin de l’année 2011 ont été identifiés.
  • Financement : subvention de l’Hôpital général des anciens combattants de Taipei ; Fondation médicale Yen Tjing Ling ; et ministère des Sciences et de la Technologie de Taïwan.
Principaux résultats
  • Comparativement au groupe témoin, les patients atteints d’un trouble bipolaire (rapport de cotes [RC] : 1,22 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,06–1,40) et leurs frères et sœurs non affectés (RC : 1,17 ; IC à 95 % : 1,02–1,34) présentaient un risque accru de développer une tumeur maligne.
  • Le risque de cancer du sein était particulièrement élevé chez les patients atteints d’un trouble bipolaire (RC : 1,98 ; IC à 95 % : 1,39–2,81) et leurs frères et sœurs (RC : 1,73 ; IC à 95 % : 1,20–2,50).
  • Le risque de cancer de la peau était élevé chez les patients atteints d’un trouble bipolaire (RC : 2,70 ; IC à 95 % : 1,10–6,63), mais pas chez leurs frères et sœurs (RC : 0,62 ; IC à 95 % : 0,14–6,73).
  • À l’inverse, un risque accru de cancer du rein a été identifié chez les frères et sœurs non affectés (RC : 2,45 ; IC à 95 % : 1,16–5,18), mais pas chez les patients atteints d’un trouble bipolaire (RC : 0,47 ; IC à 95 % : 0,11–2,34).
  • Lorsque la population était stratifiée selon l’âge, le risque de tumeur maligne chez les patients atteints d’un trouble bipolaire et leurs frères et sœurs était plus élevé chez ceux de moins de 50 ans (RC : 1,34 [IC à 95 % : 1,12–1,61] et 1,32 [IC à 95 % : 1,10–1,58], respectivement), comparativement à ceux de 50 ans et plus (RC : 0,97 [IC à 95 % : 0,78–1,21] et 0,99 [IC à 95 % : 0,80–1,23], respectivement).
Limites
  • La prévalence des tumeurs malignes pourrait avoir été sous-estimée.
  • Aucune différenciation entre les patients bipolaires de type I et II.
  • La durée de suivi était courte.








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