Il ressort d’une revue de littérature que la dysfonction érectile n’affecte pas que la qualité de vie des premiers concernés. Leurs partenaires de l’autre sexe aussi en ressentent les effets néfastes… tout comme leurs employeurs, qui font les frais d’un absentéisme accru et d’une productivité moindre. Autant de bonnes raisons d’informer et de sensibiliser le plus possible à cette maladie invalidante!
Aux États-Unis, on estime qu'environ 18 millions d'hommes seraient touchés par la dysfonction érectile, ce qui correspond à 18,4% de la population masculine adulte de plus de 20 ans. Suivant la méthodologie utilisée, la prévalence du problème oscille entre 10 et 48%… mais en dépit de ces chiffres et du lien avec d'autres troubles d'ordre psychologique, neurologique, hormonal ou cardiovasculaire, la dysfonction érectile reste trop peu diagnostiquée et trop peu traitée.
Une détérioration psychologique, sociale et physique
Une équipe d'économistes de la santé basée à San Diego (États-Unis) a décidé de réaliser une revue d'une série d'études investiguant l'impact de la dysfonction érectile sur la qualité de vie des patients masculins et de leurs compagnes, mais aussi ses conséquences économiques pour les employeurs. Au total, leur analyse a porté sur 20 études. Pour évaluer la qualité de vie des patients, la plupart d'entre elles ont eu recours au score SF-36 (Short-Form 36-Item Health Survey), qui s'est avéré plus faible chez les sujets souffrant de dysfonction érectile que chez les autres. Une étude européenne (portant sur la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni) est parvenue à la même conclusion en utilisant un questionnaire plus restreint, le SF-12, et cette observation a également été confirmée par d'autres travaux inclus dans la revue. Les plaintes les plus fréquentes étaient la dépression et l'anxiété. Le risque de dépression, par exemple, était accru d'un facteur 2,92 en présence d'une dysfonction érectile. Sans entrer dans les détails, on peut affirmer que les hommes confrontés à ce problème connaissent une détérioration à la fois psychologique, sociale et physique.
Plus souvent absents et moins productifs
Plusieurs études ont également investigué l'impact de la dysfonction érectile sur la qualité de vie des compagnes des patients. Il en ressort que les femmes ressentent moins de plaisir au cours des rapports et prennent moins souvent l'initiative lorsque leur partenaire est confronté à ce problème. La dysfonction érectile semble également être, chez elles, un facteur de risque significatif de troubles de l'excitation et de l'orgasme et de douleurs au cours des rapports. Sans surprise, la plupart des couples considèrent qu'il s'agit d'un réel problème dans leur relation et la dysfonction érectile a donc clairement un impact délétère sur la qualité de vie des deux partenaires. Les hommes qui souffrent de dysfonction érectile doivent toutefois aussi plus souvent s'absenter du travail et leur productivité semble inférieure de moitié à celle de leurs homologues épargnés par cette maladie.
Autant dire qu'il est plus que jamais essentiel de briser le tabou afin que les patients concernés osent aborder la question lorsqu'ils consultent un médecin (généraliste) !
Aux États-Unis, on estime qu'environ 18 millions d'hommes seraient touchés par la dysfonction érectile, ce qui correspond à 18,4% de la population masculine adulte de plus de 20 ans. Suivant la méthodologie utilisée, la prévalence du problème oscille entre 10 et 48%… mais en dépit de ces chiffres et du lien avec d'autres troubles d'ordre psychologique, neurologique, hormonal ou cardiovasculaire, la dysfonction érectile reste trop peu diagnostiquée et trop peu traitée.
Une détérioration psychologique, sociale et physique
Une équipe d'économistes de la santé basée à San Diego (États-Unis) a décidé de réaliser une revue d'une série d'études investiguant l'impact de la dysfonction érectile sur la qualité de vie des patients masculins et de leurs compagnes, mais aussi ses conséquences économiques pour les employeurs. Au total, leur analyse a porté sur 20 études. Pour évaluer la qualité de vie des patients, la plupart d'entre elles ont eu recours au score SF-36 (Short-Form 36-Item Health Survey), qui s'est avéré plus faible chez les sujets souffrant de dysfonction érectile que chez les autres. Une étude européenne (portant sur la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne et le Royaume-Uni) est parvenue à la même conclusion en utilisant un questionnaire plus restreint, le SF-12, et cette observation a également été confirmée par d'autres travaux inclus dans la revue. Les plaintes les plus fréquentes étaient la dépression et l'anxiété. Le risque de dépression, par exemple, était accru d'un facteur 2,92 en présence d'une dysfonction érectile. Sans entrer dans les détails, on peut affirmer que les hommes confrontés à ce problème connaissent une détérioration à la fois psychologique, sociale et physique.
Plus souvent absents et moins productifs
Plusieurs études ont également investigué l'impact de la dysfonction érectile sur la qualité de vie des compagnes des patients. Il en ressort que les femmes ressentent moins de plaisir au cours des rapports et prennent moins souvent l'initiative lorsque leur partenaire est confronté à ce problème. La dysfonction érectile semble également être, chez elles, un facteur de risque significatif de troubles de l'excitation et de l'orgasme et de douleurs au cours des rapports. Sans surprise, la plupart des couples considèrent qu'il s'agit d'un réel problème dans leur relation et la dysfonction érectile a donc clairement un impact délétère sur la qualité de vie des deux partenaires. Les hommes qui souffrent de dysfonction érectile doivent toutefois aussi plus souvent s'absenter du travail et leur productivité semble inférieure de moitié à celle de leurs homologues épargnés par cette maladie.
Autant dire qu'il est plus que jamais essentiel de briser le tabou afin que les patients concernés osent aborder la question lorsqu'ils consultent un médecin (généraliste) !
