Les chirurgiens orthopédistes et les urologues sont plus susceptibles de jouer au golf que d’autres médecins spécialistes, mais les chirurgiens orthopédistes, les chirurgiens vasculaires et les chirurgiens thoraciques sont les meilleurs golfeurs. C’est ce que suggère une recherche publiée dans le numéro de Noël de la revue BMJ.
L’étude s’est intéressée aux habitudes en matière de golf de plus de 40 000 médecins aux États-Unis, en s’appuyant sur deux bases de données : la base de données des médecins Doximity et la base de données Réseau d’information et de handicap au golf (Golf Handicap and Information Network, GHIN), laquelle est largement utilisée par les golfeurs amateurs pour enregistrer leurs scores.
Pour chaque médecin de la base de données Doximity, les chercheurs ont recoupé les informations avec la base de données GHIN pour déterminer les handicaps des médecins et le nombre de parties enregistrées au cours des six derniers mois.
L’étude a révélé qu’au moins 4 % des médecins jouent au golf, les médecins de sexe masculin et les chirurgiens spécialisés étant ceux qui passent le plus de temps sur les parcours de golf. Les médecins de sexe masculin âgés de 61 à 70 ans étaient les plus susceptibles de jouer au golf, tandis que les médecins de sexe féminin âgés de 31 à 35 ans étaient les moins susceptibles d’y jouer.
Les médecins s’étant spécialisés en chirurgie thoracique, en chirurgie vasculaire et en chirurgie orthopédique présentaient les meilleurs handicaps, ces derniers étant inférieurs de 15 % environ à ceux des médecins en endocrinologie, en dermatologie et en oncologie.
Toutefois, avec un handicap moyen de 16 globalement, les auteurs affirment que les médecins sont « au mieux, des golfeurs moyens ».